Les milieux naturels des Laurentides représentent le principal capital de la région. La beauté et la diversité de ses paysages naturels, dont l’accessibilité est favorisée par la proximité d’un large bassin de population, font des Laurentides la région la plus visitée et la plus achalandée de toutes les régions du Québec, à l’exception des villes de Québec et de Montréal.
Cet achalandage, associé à la croissance démographique et économique envisagée au cours des deux prochaines décennies, mettent sérieusement en danger ce patrimoine exceptionnel, composé de lacs, de montagnes, de forêts, de rivières, de paysages naturels et du patrimoine bâti.
Assurer la croissance et la prospérité de la région tout en préservant et en valorisant nos milieux naturels représente le principal défi auquel sont confrontés les décideurs régionaux. C’est une question qui demande une attention prioritaire et urgente. Il faut se donner une vision et une stratégie régionales, basées sur le sentiment d’appartenance et l’excellence.
Il faudra innover dans nos façons d’aménager et d’occuper le territoire. Les modèles de développement conventionnels privilégiés sont trop pénalisants pour la nature et donc, pour notre santé économique éventuelle. Il faudra faire des choix, souvent difficiles, puisque des décisions en apparence avantageuses à court terme, sont souvent très coûteuses, dans une perspective à long terme. C’est pourquoi le CRE Laurentides accorde autant d’importance à cette problématique et qu’il privilégie une action concertée avec le milieu municipal, le principal responsable des modes d’aménagement et d’occupation du territoire.
Seuls, nous ne pouvons malheureusement pas modifier le cours des choses. Il faut une mobilisation générale. Il en va de l’avenir de notre région et de la qualité de vie de ses occupants.