À propos du CRE
Notre mission
Nos valeurs
Processus démocratique
Milieux naturels
Notre mission
Haut de page ↑
Le Conseil régional de l’environnement des Laurentides a été fondé en 1995 par des groupes communautaires et environnementaux. C’est une organisation autonome, qui a le statut d’organisme à but non lucratif. Les orientations et les priorités du CRE sont établies par son conseil d’administration, formé de 13 membres, dont 8 doivent provenir, par règlement, de groupes ou d’organismes voués à la protection de l’environnement dans chacune des huit MRC de la région.
Le CRE bénéficie actuellement d’une subvention de fonctionnement du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), mais il lève lui-même les fonds nécessaires à la réalisation de son plan d’action, ce qui représente plus des trois-quarts de son budget annuel.
Le CRE Laurentides a pour mission de promouvoir le développement durable, de protéger et de valoriser l’environnement, ainsi que de favoriser l’amélioration du processus démocratique.
Il priorise, comme stratégie, la sensibilisation des décideurs locaux et régionaux à la nécessité d’accorder, dans leur processus décisionnel, la même importance à l’environnement qu’à l’économie et au social.
Nos valeurs
Haut de page ↑
– Équité
– Crédibilité
Améliorer le processus démocratique
Haut de page ↑
Le CRE Laurentides est profondément convaincu que la prise en compte systématique des valeurs et des enjeux environnementaux dans les processus décisionnels passe par la participation et l’implication accrue des citoyens à la chose publique, ainsi que par une plus grande ouverture des milieux politiques et économiques à l’importance de mettre sur le même pied les considérations économiques, sociales et environnementales.
Ainsi, il est primordial pour nous de favoriser la participation des citoyens aux orientations et aux choix de société, car cela favorise la cohésion et l’harmonie sociales, et débouche sur des choix judicieux et éclairés. Or, l’implication des citoyens dans les choix qui les affecteront inévitablement est généralement limitée, aussi bien dans les Laurentides qu’ailleurs au Québec. Souvent, on se contente de voter ou de déléguer implicitement à des représentants élus ou nommés le soin de diriger et de faire des choix que l’on juge, par la suite, insatisfaisants ou inappropriés. Or, le rythme et l’importance du développement de même que la transformation de la région exigent une participation citoyenne active et structurée. Les problématiques environnementales et les conflits d’usage sont particulièrement aigus dans les Laurentides. Les choix d’aménagement et d’occupation du territoire sont souvent difficiles et déchirants. Plus les citoyens s’impliqueront dans leur milieu respectif, plus il sera facile de trouver des solutions harmonieuses.
C’est pourquoi nous incitons les citoyens à participer aux consultations publiques, à se regrouper en association, à faire valoir leurs préoccupations et à défendre leurs valeurs et intérêts collectifs.
Par ailleurs, nous nous appliquons à sensibiliser et à faire valoir notre point de vue et celui des membres de notre réseau sur toutes tribunes et dans tous les milieux politiques et d’affaires avec lesquels nous sommes en contact ou en partenariat. Nous constatons que, si les milieux politiques sont de plus en plus sensibles et ouverts à reconnaître l’importance stratégique de l’environnement pour la qualité de vie et la prospérité de la région, le milieu des affaires se montre généralement réticent à contribuer et surtout à investir afin de protéger notre environnement et à faire fructifier notre capital naturel. Cependant, nous commençons à voir des signes d’ouverture qui sont fort encourageants pour l’avenir et nous continuerons à travailler dans cette direction.
Favoriser des réseaux et des partenariats régionaux
Haut de page ↑
Le CRE Laurentides ne peut évidemment pas travailler seul à l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés. La dimension et la diversité de la région, la multitude d’intérêts et d’activités, le nombre, la complexité et la transversalité des dossiers qui ont des incidences environnementales, nous commandent de travailler en collaboration et en partenariat avec différents réseaux et partenaires.
Depuis plus de vingt ans, non seulement nous mettons tout en œuvre pour élargir notre réseau environnemental, mais nous établissons également des ponts et des alliances dans toutes les sphères d’activités, ainsi que dans tous les secteurs de la région. Nous avons cependant deux réseaux de partenaires privilégiés : les groupes environnementaux et les regroupements de citoyens particulièrement préoccupés par les questions environnementales, et le réseau municipal.
Un des principaux mandats du CRE Laurentides consiste à favoriser les regroupements de citoyens autour de questions environnementales. Par exemple, la région des Laurentides compte maintenant neuf regroupements d’associations de lacs. Ces regroupements représentent des centaines d’associations de lacs et des milliers de membres individuels. Par ailleurs, le partenariat avec le milieu municipal découle du rôle stratégique qu’il joue dans la protection, la mise en valeur, l’aménagement et la gestion du territoire.
L’objectif que nous poursuivons demeure toujours le même, partout où nous intervenons : s’assurer que les orientations qui sont prises et les choix qui sont faits reposent sur une vision à long terme qui privilégie la pérennité de nos écosystèmes, l’équité intergénérationnelle, la qualité de vie de nos citoyens, la prospérité économique à long terme et la justice sociale.
Revoir les modes d’aménagement et d’occupation du territoire
Haut de page ↑
La protection des milieux naturels de la région, la qualité de vie de ses occupants et une économie prospère sont fortement tributaires du type d’aménagement du territoire qui est privilégié. Dans les Laurentides, on constate que celui-ci vise principalement à répondre et à tirer profit des besoins découlant de la proximité de la Métropole et des attentes des visiteurs et villégiateurs. L’affectation du territoire se fait dans une perspective locale sans vision commune et plan d’ensemble.
L’urbanisation rapide, non seulement dans les périmètres urbains mais aussi en territoire de villégiature, modifie le caractère physique et culturel des différents secteurs de la région et accentue le choc des valeurs et les conflits d’usages.
La résolution de cette problématique représente un énorme, mais nécessaire, défi ; l’intégrité écologique, la qualité de vie des citoyens et la prospérité à long terme de la région en dépendent.
Ainsi, comment concilier l’urbanisation du sud et la nécessaire présence des milieux naturels à protéger? Comment effectuer, dans les Hautes-Laurentides, la transition entre un type d’aménagement et d’occupation du territoire qui répond d’abord aux impératifs et contraintes de l’industrie forestière, en déclin, et une économie émergente, plus diversifiée dont le développement exige un couvert forestier en bon état.
Différents modèles et méthodologies existent pour atteindre ces objectifs, (le modèle des collectivités viables, par exemple) mais ils sont souvent mal connus et suscitent une certaine appréhension, car ils impliquent une véritable prise en compte des préoccupations et des vœux des communautés locales.
Il faut que les planificateurs et les décideurs, en particulier, aient une vision claire des orientations à prioriser, qu’ils tiennent compte des valeurs nouvelles et émergentes de la société et qu’ils fassent les choix, nécessairement difficiles, qui s’imposent.
Protéger et mettre en valeur les milieux naturels
Haut de page ↑
Cet achalandage, associé à la croissance démographique et économique envisagée au cours des deux prochaines décennies, mettent sérieusement en danger ce patrimoine exceptionnel, composé de lacs, de montagnes, de forêts, de rivières, de paysages naturels et du patrimoine bâti.
Assurer la croissance et la prospérité de la région tout en préservant et en valorisant nos milieux naturels représente le principal défi auquel sont confrontés les décideurs régionaux. C’est une question qui demande une attention prioritaire et urgente. Il faut se donner une vision et une stratégie régionales, basées sur le sentiment d’appartenance et l’excellence.
Il faudra innover dans nos façons d’aménager et d’occuper le territoire. Les modèles de développement conventionnels privilégiés sont trop pénalisants pour la nature et donc, pour notre santé économique éventuelle. Il faudra faire des choix, souvent difficiles, puisque des décisions en apparence avantageuses à court terme, sont souvent très coûteuses, dans une perspective à long terme. C’est pourquoi le CRE Laurentides accorde autant d’importance à cette problématique et qu’il privilégie une action concertée avec le milieu municipal, le principal responsable des modes d’aménagement et d’occupation du territoire.
Seuls, nous ne pouvons malheureusement pas modifier le cours des choses. Il faut une mobilisation générale. Il en va de l’avenir de notre région et de la qualité de vie de ses occupants.